La Médecine Chinoise est le résultat de l’influence de trois courants de pensée : le taoïsme, l’école naturaliste et l’école confucéenne.
Toute personne désirant approfondir ses connaissances doit aborder, non seulement les recueils classiques enrichissant cette thérapeutique plusieurs fois millénaire, mais aussi sa philosophie représentant de nombreuses valeurs humanistes.
Le taoïsme
Le taoïsme est une réalité complexe devenant ultérieurement un courant religieux, associant une philosophie et un ensemble de pratiques liées à la quête de longue vie. Laozi (VIème et Vème siècles avant notre ère) est considéré comme le fondateur du taoïsme et est l’auteur présumé du DaoDeJing. Certains prôneront la notion du non-agir ou encore le vide parfait. Cependant, le but premier du taoïsme est la guérison des maladies et l’obtention de l’immortalité en ingérant des plantes et des minéraux, le tout accompagné de rituels et de prières, avec un travail intérieur sur le corps et l’esprit par la respiration et la méditation.
« Conserver la vie jusqu’à la limite naturelle et tâcher de ne pas mourir prématurément. Voilà la plénitude de la connaissance ».
L’école naturaliste
L’école naturaliste se distingue par l’absence d’intérêt qu’elle manifeste à l’égard de l’individu. Elle élabore sa connaissance avec le yin et le yang et les 5 éléments. Cette école a fourni à la médecine chinoise ses cadres théoriques et constitue la base du système des correspondances.
Le confucianisme
Le confucianisme fut reconnu comme doctrine de l’état au IIème siècle. Cette morale édicte une norme de comportement humain, basée sur un système rituel. Confucius a foi en l’homme et considère la famille comme base de la société avec comme règles, le respect des parents et d’autrui, l’amour de la famille.
« L’esprit a le devoir de penser, la vertu se situe dans la réflexion ».